La mort encore trop tabou… même à l’Halloween

15 février 2022 | Général

La fête de l’Halloween est axée sur le funéraire, rempli de tombeaux et de cadavres. Novembre est le mois des morts pour honorer la mémoire de nos disparus. Pourtant, le domaine funéraire demeure tabou. Que devons-nous comprendre ?

Personne n’hésite à envisager son mariage, les célébrations de son anniversaire. Toutes les jeunes filles rêvent de leur bal de graduation et leurs parents l’organisent en grand. Les couples sont fiers de souligner leur anniversaire de mariage… les parents font le baptême de leur nouveau-né avec satisfaction. La fête de l’Halloween se transforme en incursion dans le monde de la mort. Les cimetières apparaissent partout, les cercueils sont visibles à tous les coins de rue, on se déguise en fantômes… pour faire peur aux enfants…

Mais on refuse toujours de parler de la mort ou de l’envisager avec sérieux. Pourtant, c’est un rituel… comme les autres.

Lorsque la mort se pointe dans une conversation en famille ou entre amis, plusieurs se tairont ou quitteront la table, d’autres imposeront leur vision simpliste, l’associeront à l’argent, laisseront le fardeau à ceux qui restent et plusieurs réussiront à la tourner en dérision. On n’hésite pas à rire de la mort, comme à l’Halloween, mais on refuse d’admettre que tout le monde va mourir, dont nous-mêmes.

La raison est simple : la mort est encore taboue, des mythes persistent, on craint de souffrir, de faire de la peine à ceux qui restent. ON CRAINT L’INCONNU.

Pour y remédier, nous vous suggérons de vous informer sur le domaine funéraire, de prévoir son rituel, de magasiner ses arrangements préalables et la disposition de son corps. Évidemment, cela paraît moins agréable d’orner la maison de cadavres en plastique ou de faux cercueils pour ce 31 octobre, mais c’est un exercice à faire essentiel afin de s’assurer du respect de ses dernières volontés.

Nous vous souhaitons une bonne soirée de rituels de célébrations !

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