Embaumement et exposition maintenant permis pour les défunts atteints de la Covid-19
La direction de la santé publique du Québec vient de lever la seule interdiction au pays qui privait les familles du droit de se recueillir auprès d’un défunt atteint de la Covid-19.
15 mois après avoir interdit la pratique de la thanatopraxie sur un corps défunt atteint du virus, le directeur national de la santé publique, le docteur Horacio Arruda, a finalement levé cette interdiction, le 17 mai dernier.
Le Québec était la seule province au Canada et l’un des rares endroits dans le monde où les corps décédés atteints de la Covid-19 ne pouvaient être embaumés et présentés aux familles dans le but de se recueillir.
Les explications et les motifs justifiant cette interdiction qui étaient réclamés par la Corporation des thanatologues du Québec depuis tout ce temps sont demeurés sans réponse. Cependant, le docteur Arruda, avec la collaboration de l’Institut National de la Santé Publique, a maintenant choisi de permettre aux familles québécoises de faire leur deuil d’un être cher dignement en pouvant se recueillir auprès d’un défunt, même s’il a été porteur de la Covid-19.
Pour la Corporation des thanatologues, c’est un grand soulagement pour les proches qui pourront désormais organiser des rituels funéraires à leur convenance en toute légalité et en toute sécurité.
Nous saluons cette décision, bien que tardive, et nous tenons à rassurer toute la population québécoise que toutes les mesures de prévention continueront d’être instaurées afin de permettre la tenue de funérailles dignes pour tous les défunts au Québec.
En plus de la thanatopraxie et de l’exposition permis pour un défunt porteur de la Covid-19, il est important de mentionner que la mise en crypte et en charnier est également autorisée. Bref, les personnes décédées du virus peuvent maintenant être honorées comme tous les autres défunts.
Voir la mise à jour de l'INSPQ:https://www.inspq.qc.ca/publications/2913-mesures-services-funeraires-covid19