Avis de décès
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LEBOEUF, Fabien
1941 - 2022Laval
LEBOEUF Fabien
1941-2022
MAGNUS POIRIER INC.Fabien Leboeuf, époux de Lucie Bélanger, est décédé mercredi le 2 novembre dernier, paisiblement, entouré de son épouse Lucie et ses trois fils Éric, Martin et Alain.
Né à Salaberry-de-Valleyfield 1941, il est l’avant-dernier des sept enfants de René Leboeuf et Élisabeth Legault. Après avoir complété son cours classique au Collège de Valleyfield, il part étudier la théologie à Ottawa. Il y rencontrera l’amour de sa vie, Lucie Bélanger, également de Valleyfield. Les deux convolent en noces en juin 1966 et partent étudier la théologie à Strasbourg, le voyage s’étant à l’époque effectué en paquebot. Fabien y obtient un doctorat d’état et Lucie, sa maîtrise. Leur fils aîné Éric y naîtra également.
De retour au pays en 1969, Fabien entame sa carrière professionnelle à titre de professeur de théologie et philosophie à l’Université St-Paul à Ottawa, et installe sa jeune famille à Hull (aujourd’hui Gatineau). Nous sommes en pleine Révolution Tranquille et Fabien et Lucie s’impliquent bénévolement dans plusieurs organismes communautaires pour moderniser la société. Cet engagement social est également professionnel et amènera Fabien à la Ligue des droits de l’Homme (aujourd’hui Ligue des droits et libertés) puis à l’Assemblée des Évêques du Québec. La famille Leboeuf-Bélanger, désormais au nombre de cinq, avec les naissances de Martin et Alain, déménage alors à Montréal.
Les convictions profondes de solidarité et justice sociale de Fabien s’internationalisent et il joint Développement et Paix en 1976. Il y sera successivement coordonnateur des programmes canadiens, coordonnateur des campagnes d’éducation, recherchiste-documentaliste puis directeur des projets internationaux pour finalement en devenir le directeur général jusqu’à sa retraire en 2001.
Ses idéaux d’égalité, de solidarité et d’entraide, quant à eux, ne prennent pas leur retraite et Fabien reste activement engagé socialement. Il agira comme consultant et conseiller auprès d’organismes de coopération internationale encore plusieurs années, dont Développement et Paix et sera également chargé de cours à l’Université de Montréal, en plus d’être lui-même retourné sur les bancs d’école à l’Énap.
Son parcours l’aura amené dans une soixantaine de pays sur les cinq continents. Mais son amour de la nature l’amènera à s’établir définitivement à St-Zénon au tournant des années 2000, après avoir fréquenté ce coin de pays préféré comme villégiateur depuis la fin des années ‘70. Son épouse Lucie et lui se sont impliqués bénévolement dans plusieurs organismes de leur village d’adoption.
Grand communicateur et curieux insatiable, Fabien aimait beaucoup la lecture et avait un esprit intellectuel et une curiosité infinie pour la beauté du monde. Il était toujours heureux de partager ses connaissances sur les sujets qui l’intéressaient, le fascinaient : théologie et philosophie, astronomie et astrophysique, nature, médecine, technologie; en fait il s’intéressait à tout et surtout, à tous et à toutes. D’ailleurs, les portes de leur maison étaient toujours ouvertes et les nombreux visiteurs, toujours bienvenus. Intellectuel de formation et de profession, il adorait aussi travailler avec ses mains et cette accueillante et chaleureuse maison, Lucie et lui l’ont bâtie eux-mêmes, avec l’aide de leurs fils et du frère aîné de Fabien, Germain. Il aimait aussi beaucoup travailler dans sa forêt, à entretenir la bleuetière, travailler ses sentiers à la main ou à la scie à chaîne, se balader en quad du printemps à l’automne, puis en motoneige l’hiver venu, sa saison préférée. Mais encore plus, il adorait pratiquer ces passe-temps avec ses petits-enfants en plus de jouer au hockey sur l’étang, faire une partie de crib ou deux ou trois, et répondre patiemment aux questions philosophiques que seuls les enfants savent si bien formuler.
Malgré un diagnostic de maladie incurable presqu’un an auparavant, il se sera consacré jusqu’à la toute fin au bien-être de sa
Lucie
,sérieusement hypothéquée par des problèmes de santé, et qui l’a rejoint le 16 décembre.
Papa, beau-papa, grand-papa Fabien lègue un magnifique héritage d’amour et de solidarité à ses trois garçons, qu’il appelait affectueusement "les trois petits monstres", ses trois brus, et ses six petits-enfants.
L'expression de vos voeux de sympathie peut se traduire par un don à La Maison de la Sérénité au lieu de fleurs.
La famille remercie sincèrement le personnel de la Maison de la Sérénité pour les excellents soins prodigués, ainsi que leur soutien.
1941-2022
MAGNUS POIRIER INC.Fabien Leboeuf, époux de Lucie Bélanger, est décédé mercredi le 2 novembre dernier, paisiblement, entouré de son épouse Lucie et ses trois fils Éric, Martin et Alain.
Né à Salaberry-de-Valleyfield 1941, il est l’avant-dernier des sept enfants de René Leboeuf et Élisabeth Legault. Après avoir complété son cours classique au Collège de Valleyfield, il part étudier la théologie à Ottawa. Il y rencontrera l’amour de sa vie, Lucie Bélanger, également de Valleyfield. Les deux convolent en noces en juin 1966 et partent étudier la théologie à Strasbourg, le voyage s’étant à l’époque effectué en paquebot. Fabien y obtient un doctorat d’état et Lucie, sa maîtrise. Leur fils aîné Éric y naîtra également.
De retour au pays en 1969, Fabien entame sa carrière professionnelle à titre de professeur de théologie et philosophie à l’Université St-Paul à Ottawa, et installe sa jeune famille à Hull (aujourd’hui Gatineau). Nous sommes en pleine Révolution Tranquille et Fabien et Lucie s’impliquent bénévolement dans plusieurs organismes communautaires pour moderniser la société. Cet engagement social est également professionnel et amènera Fabien à la Ligue des droits de l’Homme (aujourd’hui Ligue des droits et libertés) puis à l’Assemblée des Évêques du Québec. La famille Leboeuf-Bélanger, désormais au nombre de cinq, avec les naissances de Martin et Alain, déménage alors à Montréal.
Les convictions profondes de solidarité et justice sociale de Fabien s’internationalisent et il joint Développement et Paix en 1976. Il y sera successivement coordonnateur des programmes canadiens, coordonnateur des campagnes d’éducation, recherchiste-documentaliste puis directeur des projets internationaux pour finalement en devenir le directeur général jusqu’à sa retraire en 2001.
Ses idéaux d’égalité, de solidarité et d’entraide, quant à eux, ne prennent pas leur retraite et Fabien reste activement engagé socialement. Il agira comme consultant et conseiller auprès d’organismes de coopération internationale encore plusieurs années, dont Développement et Paix et sera également chargé de cours à l’Université de Montréal, en plus d’être lui-même retourné sur les bancs d’école à l’Énap.
Son parcours l’aura amené dans une soixantaine de pays sur les cinq continents. Mais son amour de la nature l’amènera à s’établir définitivement à St-Zénon au tournant des années 2000, après avoir fréquenté ce coin de pays préféré comme villégiateur depuis la fin des années ‘70. Son épouse Lucie et lui se sont impliqués bénévolement dans plusieurs organismes de leur village d’adoption.
Grand communicateur et curieux insatiable, Fabien aimait beaucoup la lecture et avait un esprit intellectuel et une curiosité infinie pour la beauté du monde. Il était toujours heureux de partager ses connaissances sur les sujets qui l’intéressaient, le fascinaient : théologie et philosophie, astronomie et astrophysique, nature, médecine, technologie; en fait il s’intéressait à tout et surtout, à tous et à toutes. D’ailleurs, les portes de leur maison étaient toujours ouvertes et les nombreux visiteurs, toujours bienvenus. Intellectuel de formation et de profession, il adorait aussi travailler avec ses mains et cette accueillante et chaleureuse maison, Lucie et lui l’ont bâtie eux-mêmes, avec l’aide de leurs fils et du frère aîné de Fabien, Germain. Il aimait aussi beaucoup travailler dans sa forêt, à entretenir la bleuetière, travailler ses sentiers à la main ou à la scie à chaîne, se balader en quad du printemps à l’automne, puis en motoneige l’hiver venu, sa saison préférée. Mais encore plus, il adorait pratiquer ces passe-temps avec ses petits-enfants en plus de jouer au hockey sur l’étang, faire une partie de crib ou deux ou trois, et répondre patiemment aux questions philosophiques que seuls les enfants savent si bien formuler.
Malgré un diagnostic de maladie incurable presqu’un an auparavant, il se sera consacré jusqu’à la toute fin au bien-être de sa
Lucie
,sérieusement hypothéquée par des problèmes de santé, et qui l’a rejoint le 16 décembre.
Papa, beau-papa, grand-papa Fabien lègue un magnifique héritage d’amour et de solidarité à ses trois garçons, qu’il appelait affectueusement "les trois petits monstres", ses trois brus, et ses six petits-enfants.
L'expression de vos voeux de sympathie peut se traduire par un don à La Maison de la Sérénité au lieu de fleurs.
La famille remercie sincèrement le personnel de la Maison de la Sérénité pour les excellents soins prodigués, ainsi que leur soutien.
Lieu des condoléances
Magnus Poirier inc
222 boulevard des Laurentides
Laval, H7G 2T6
Lieu du service funéraire
Magnus Poirier inc
7388 boul. Viau
Montréal, H1S 2N9