VETERE, Lillian Moller

Au CIUSSS MCQ-Centre Cloutier-du Rivage de Trois-Rivières, le 27 avril 2019, est décédée à l’âge de 93 ans, Mme Lillian Moller, épouse de feu Louis Georges Vetere.

La famille accueillera parents et ami(e)s au
Centre Funéraire Rousseau
3300, boul. des Forges
Trois-Rivières, QC G8Z 1V6
Heure d’accueil: samedi, jour des funérailles,
à partir de 13 h.
Une liturgie de la Parole sera célébrée
le samedi 4 mai à 15 h 30
au Mémorial du centre funéraire.
L’inhumation aura lieu au cimetière St-Michel
à une date ultérieure.

La défunte laisse dans le deuil,
ses enfants : Charles, Mary, Frank, Catherine;
ses petits-enfants: Anna Maguire, Gillian Maguire;
ainsi que plusieurs neveux, nièces, cousins, cousines et ami(e)s.

Un merci spécial au personnel et aux médecins du Centre d’hébergement Cloutier-du Rivage, au Centre hospitalier régional de Trois-Rivières, au Regroupement des aidants naturels, au personnel de la Résidence le St-Laurent ainsi qu’au CLSC pour leur aide.

Toute marque de sympathie peut se traduire par des dons à la fondation de votre choix.
Lillian Vernette (Moller) Vetere est née le 6 novembre 1925, la cadette de six frères et sœurs de John et Hilda (née Sandvig) Moller à Dell Rapids, dans le Dakota du Sud. Ses aïeux luthériens norvégiens étaient des pionniers au 19e siècle. Lillian a grandi dans une ferme pendant la Grande Dépression et est devenue majeure à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Elle a rencontré notre père lors d’une soirée dansante USO à Sioux Falls, dans le Dakota du Sud, et c’était le coup de foudre. Louis Vetere, qui l'a précédée dans la mort, était le fils de parents italo-américains, qui se sont installés à Trois-Rivières, au Québec.

À la fin de la guerre, notre père s'est dépêché de demander la main de notre mère en mariage et l'a emmenée dans une nouvelle vie à Trois-Rivières, où elle s’est convertie au catholicisme
(« Deux religions vont confondre les enfants », disait-elle) et a rejoint une petite mais prospère paroisse et communauté catholique anglophone. Elle a été assermentée à deux reprises à la présidence de la section locale de la Ligue des femmes catholiques, rôle dont elle était fière.

Elle a dû faire face à de nombreux défis dans sa vie (vivre loin de ses racines, élever quatre enfants, en perdre deux, l’un à la suite d'une mort infantile et l’autre d'une fausse couche) avec sa force, sa patience et sa gentillesse caractéristiques. Elle était lente à la colère et était appréciée de tous ceux qui la rencontraient. Lorsqu'elle fut exaspérée, elle ferait les cent pas, rougirait et crierait "OOFTA!", une injure norvégienne.

Au cours des dernières années de sa vie, elle a connu un déclin constant de ses facultés mais a persévéré avec l'aide d'aidants naturels et de ses enfants qui l'ont conduite à travers plusieurs transitions vers son dernier lieu de repos aujourd'hui.

Chère Maman, alors que tu exprimes ton dernier "OOFTA", que tu sois la bienvenue au Paradis au sein de la famille et des amis qui attendent ton arrivée.